La Châtre au XVIIIe siècle

À cette époque, La Châtre devient une ville royale. Elle est le siège de nombreuses juridictions (Prévôté, Election, Bureaux des Tailles et des Aides, Grenier à sel...) et compte une trentaine d'officiers de justice, quatre présidents, cinq procureurs du roi. Ces positions sont fréquemment occupées de père en fils par une bourgeoisie souvent d'origine terrienne Elle compte aussi quelques familles nobles qui ont leur résidence en ville. Des hôtels particuliers, encore visibles aujourd'hui, sont édifiés dans les quartiers centraux de la ville. A la fin du XVIIIe siècle, des aménagements et  travaux permettent à la ville de s'agrandir (destruction des enceintes du XVe, de la chapelle Saint-Jean, transfert du cimetière aux capucins).

Quelques dates :

 

 

1736, Louis XV achète la terre de Châteauroux et de La Châtre qui, par la suite, sera donnée par Louis XVI au comte d’Artois.

 

1737, l’ancien donjon des Chauvigny devient prison royale.

 

1740, La Châtre devient « prévôté royale ». Le premier prévôt est Jean Bernard jusqu’en 1767.

 

1751-1776, En tant que « ville royale », La Châtre doit assurer pendant cette période le logement de régiments en déplacements.

 

1762, Une liève mentionnant les revenus de la ville est effectuée. Ce document constitue un véritable recensement des propriétaires.

 

1785, Démolition de la chapelle Saint-Jean.

 

1788, Démolition des portes et des enceintes du XVe siècle.

 

1789, La Châtre envoie 4 députés aux Etats Généraux.

 

1790, Transfert du cimetière de l’actuelle place de la République dans l’enclos des Capucins.

 

1790, Vente de biens des communautés religieuses en tant que biens nationaux ; la municipalité s’installe dans l’ancien couvent des carmes.

 

1794, L’ancien couvent des capucins est affecté à l’hôpital.